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LE MARI DE L'INDIENNE-1931-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The squaw man
Durée : 1h47
Genre : WESTERN
Réalisation : Cecil B. DE MILLE
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Edwin MILTON ROYLE
Prise de vues : Harold ROSSON
Musique : Herbert STOTHART
Distributeur : MGM
Résumé
James Wingate et son cousin Henry, comte de Kerhill, se sont occupés d'une importante collecte de plus de dix mille livres sterling destinée à un orphelinat britannique. Mais le pernicieux aristocrate a en fait détourné l'argent pour de hasardeuses spéculations financières et se retrouve désormais dans l'impossibilité de rendre la conséquente cagnote. Jim de son côté, depuis toujours amoureux de sa cousine Diana (qui l'aime aussi, mais ne veut briser son mariage) bien déterminé à quitter le pays pour oublier son funeste destin affectif, choisit d'endosser la malversation, acceptant de faire accréditer son départ comme une possible fuite et un aveu indirect de sa culpabilité. Aux States, dans le vaste Ouest américain, notre désabusé transfuge, qui a pris dorénavant le patronyme de Jim Carston, s'est reconverti dans l'élevage de bétail, dans un coin isolé, au stratégique col du Busard, vastes terrains et spacieuse hacienda fort convoités par l'odieux et fourbe Cash Hawkins, un exécrable propriétaire du voisinage, plus malfrat que cow-boy, bien décidé à éliminer coûte que coûte le gênant émigré anglais. C'est d'ailleurs à la promptitude et à l'adresse d'une jeune Indienne prénommée Naturich, (que Jim avait quelques heures auparavant protégée de la brutalité du perfide personnage) que notre héros doit d'être encore en vie. En effet, cette dernière n'a pas hésité à tuer le vil Hawkins en passe de tirer dans le dos de son inconscient défenseur, d'ailleurs fortement imbibé d'alcool et de rancoeur (après la lecture d'un article de presse évoquant la vie mondaine de sa bien-aimée quelque part en Angleterre). Et dès lors, la discrète et tenace Indienne ne quittera plus d'un mocassin le ranch et le coeur de Jim qui finalement acceptera de partager son existence avec elle, malgré l'opprobre de toute la région qui le surnomme maintenant, avec une pointe de mépris et de condescendance, "le mari de la squaw". Sept ans plus tard, Henry décède accidentellement lors d'une chasse à courre et confesse avant de mourir son larcin passé, permettant ainsi la totale réhabilitation de son cousin. En compagnie de son oncle, Diana à présent veuve, s'en vient rechercher "son" Jim, qu'elle découvre marié et père d'un adorable petit garçon. Rien que du bonheur qui sera brutalement décimé par l'arrivée du shérif Hardy qui vient de retrouver l'arme cachée par Naturich qui a servi à tuer le détestable Cash.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Troisième adaptation de la célèbre pièce d'Edwin Milton Royle que Cecil B. de Mille avait déjà filmé en 1914 et 1918, qui mérite entièrement le détour et le dépaysement, tant par l'originalité de son scénario que par l'interprétation sans faute des principaux acteurs, avec une mention particulière pour la séduisante Lupe Velez...
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