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Durée : 1h50
Date de sortie en France : 14/04/1993
Distributeur : films sans frontières
Visa d'exp. : 82173
Résumé
Un jeune étudiant en médecine, Siddharia Chowdhuri, perturbé par la mort récente de son père, un honnête commerçant de Calcutta, est obligé d'arrêter ses études et se doit de chercher du travail. Il passe un premier entretien d'embauche au Bureau Central des Etudes Botaniques, devant un jury de trois personnes, où sa franchise et ses opinions ne convainquent guère, ce qui aura pour conséquence de se voir refuser l'emploi auquel il postulait. Un ami de chambrée, Naresh, lui conseille fortement de rejoindre les rangs du parti communiste. Plutôt désorienté dans ses choix et ses convictions intimes, entre sa soeur Topu qui semble entretenir une liaison amoureuse avec son patron Sanyal et son jeune frère Tunu qui milite dans une organisation gauchiste, notre jeune homme se cherche et se questionne. Ses relations avec la gent féminine, elles non plus, ne sont guère concluantes, teintées d'idéalisme et de crainte, malgré une réelle affection pour une jeune fille, Keya Mukherjee, à qui il a rendu service, un soir de panne d'électricité, en l'aidant à changer un fusible. Lorsqu'on lui propose un travail de vendeur pharmaceutique qui l'oblige à quitter Calcutta, il refuse. Ce ne que plus tard, après un nouvel entretien, dans des conditions climatiques et de confort désastreuses, avec de nombreux autres candidats présents qu'il se révolte enfin, détruisant le mobilier de la pièce consacrée à l'entrevue des postulants. On le retrouve, (peut-être) assagi dans une petite ville de province, Balurghat, ayant accepté le poste de visiteur médical, écoutant le chant d'un oiseau de son enfance.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Portrait d'un individu sans cesse "de passage" sur fond acerbe de critique sociale et d'événements situationnels (guerre du Vietnam, attentat terroriste ethnique, vogue et vague du mouvement hippie) qui peut quelquefois déconcerter maints spectateurs, plus rompus chez Satyajit Ray à une traditionnelle narration classique et linéaire, aux thématiques intemporelles, aux propos universelles, éloignés habituellement de toutes considérations sociales et politiques précises et plus revendicatives.