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DÉSIRS HUMAINS-1954-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Human desire
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 08/07/1955
Genre : DRAME
Themes
Trains et gares
- cinéma américain -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Réalisation : Fritz LANG
Assistance à la Réalisation : Milton FELDMAN
Scénario : Alfred HAYES
Inspiration : D'après le roman La bête humaine de Emile ZOLA
Prise de vues : Burnett GUFFEY
Musique : Morris STOLOFF
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 16217
Résumé
Carl Buckley, un être fort emporté et plutôt colérique, vient d'être licencié de la société des chemins de fer, pour s'être querellé avec un supérieur. Il demande à sa jeune femme Vicki, d'intervenir auprès d'Owens un riche client de la compagnie, ancien amant de cette dernière. Dans une terrible crise de jalousie, Carl tue Owens et rend Vicki complice du meurtre. Un jeune conducteur de locomotive, Jeff Warren, s'amourache de la belle qui ne veut plus rien savoir de son criminel époux.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
La passion selon Fritz Lang avec tous ses ravages et ses errements !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Encore un excellent Fritz Lang des années hollywoodiennes à voir en v.o. ! Loin de "La Louison" française de Jean Renoir et des "gueules noires" qui vivaient dessus. C'est la peinture du rail US à son démarrage industriel, à peine quelques fumées gris clair, conducteurs aux allures de superviseurs, bien qu'accrochés nuit et jour à leur fonction par ce dédale de rails et de wagons au ras de leur home. Vicki Buckley (Gloria Grahame) incarne ici la dépendance féminine des années cinquante, d'abord forcée au pire par son vieux mari avec cette odieuse lettre, mais elle use très vite d'un ton doucereux et d'un rouge à lèvres qui déborde, prudence donc... En fait, tout tourne autour du libre arbitre masculin dans la complicité du couple, dont le moteur reste le désir toujours capricieux et impossible à mettre sur le même pied d'égalité pour les deux sexes. En supplément, la hantise masculine de se risquer à épouser beaucoup plus jeune que soi (adorable petite consumée aux yeux brillants). Quelques scènes familières dans la maison, la cuisine encore, cette soupe froide, la cachette du butin, l'intérieur d'après-guerre auquel toute famille estimait avoir droit... Une version qui s'avoue inspirée seulement de "La Bête Humaine" de Zola : l'analyse sociologique, bien que transposée outre-Atlantique, est incroyablement proche de celle de l'écrivain.