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JOURS DE 36-1972-
Nationalité : Grèce
Titre VO : Meres tou '36
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 25/02/1976
Genres : DRAME / FILM POLITIQUE
Autres Récompenses
- Meilleurs réalisateur et chef opérateur, Festival de Thessalonique 1972
Distributeur : Potemkine - Agnès B.
Résumé
Un syndicaliste, Doxiadis, vient d'être abattu, malgré une foule nombreuse, lors d'une réunion publique, un meeting politique. Le dénommé Yorgos Sofianos est rapidement arrêté et accusé du meurtre. Emprisonné, il reçoit la visite d'un ami député, Kiriazis, qu'il prend pour otage, grâce à un révolver dont il est entré en possession, d'une façon plutôt obscure. Menaçant d'exécuter le parlementaire, il exige des papiers pour sortir libre de sa geôle. Bien sûr le dramatique événement va provoquer bien des tensions dans l'enceinte de la prison, occasionnant même une vaine tentative d'évasion de quelques prisonniers, rapidement rattrapés. Parallèlement, un certain Loukas, en détention provisoire, affirme avoir bien des choses à dire, lors du procès à venir de son camarade Sofianos et l'avocat de ce dernier, un certain Mavroidis, se fait brutalement attaquer et dépouiller par quelques brutaux personnages, aux motivations occultes. Malgré les moult tractations des autorités et la recherche de solutions définitives, difficiles à faire appliquer (fumigènes, poison, mitraillette) l'affaire stagne et on décide finalement d'utiliser tous les moyens possibles pour supprimer Sofianos et dans la foulée, éliminer quelques témoins devenus apparemment trop gênants.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Une oeuvre politique solide, profondément dérangeante et puissamment dénonciatrice de certaines méthodes étatiques, qui laisse ouverte à bien des interprétations et des questionnements. Seule certitude, une insidieuse compromission de la plupart des rouages politiques du pays, glissant vers une radicale dictature militaire, avec une sournoise dilution des responsabilités cherchant insidieusement (et y parvenant) à compromettre tous les représentants du système. Il est à noter que le réalisateur a tourné son film en pleine autocratie des colonels et s'est servi avec finesse et persévérance du discours allusif, des non-dits implicites et de discrets sous-entendus pour inviter, voire forcer à la réflexion le spectateur complice.
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Bibliographie