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MAYA-1949-
Nationalité : France
Durée : 1h18
Date de sortie en France : 09/12/1949
Themes
Prostitution
- cinéma français -
Suicide
- cinéma français -
Tuberculose
- cinéma français -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma français -
Réalisation : Raymond BERNARD
Scénario et Adaptation : Simon GANTILLON et Raymond BERNARD
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Simon GANTILLON
Prise de vues : André THOMAS
Musique : Georges AURIC
Produit par Ralph BAUM et Viviane ROMANCE
Décors : Leon BARSACQ
Montage : Charlotte GUILBERT
Visa d'exp. : 8552
Résumé
"L'Albatros", un cargo transportant une importante et dangereuse cargaison de nitrates attend dans un épais brouillard que le temps s'améliore avant d'accoster en sécurité dans les eaux calmes du port. Les marins, après certainement des semaines de haute mer et d'abstinence, sont impatients de retrouver la terre ferme et les bras des prostituées dans le quartier populaire et populeux de l'attrayante médina. C'est ainsi que Jean, le maître d'équipage, suit une somptueuse créature prénommée Bella en qui il croit reconnaître une ancienne relation (Marie) qu'il ne peut toujours pas oublier. Et c'est avec une forte et folle obstination amoureuse qu'il lui propose de l'emmener loin de son univers désespérant où les proxénètes veillent et où les mauvaises nouvelles ont parfois le visage d'une enfant "abandonnée", aujourd'hui décédée. Folie sentimentale, vertige brutal et meurtrier, à l'image du perturbé Antoine, occupant le poste de stewart sur "l'Océanic", un paquebot de luxe en mouillage, envoûté passionnellement d'une passagère, intouchable marquise déjà lointaine, dont il garde avec dévotion un blanc deshabillé, et qui saigne à mort un irresponsable et stupide persifleur. Finalement, peu importe le prénom, nous sommes tous à la recherche permanente d'illusions, toutes les femmes s'appellent "Maya", c'est ce que raconte avec gravité et conviction, le sage Cachemire, l'oriental cuisinier philosophe de "l'Albatros" : Maya" çà veut dire l'impossible à atteindre, terrible et doux sortilège, cause et source des charmes, le jeu de tes miroirs magiques reflète un univers façonné par nos désirs et transfigure les apparences au gré de notre songe".
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Excellente et séduisante réalisation en noir et blanc, seconds rôles souvent époustouflants (Fréhel en vacillante alcoolique, doyenne des prostituées de l'endroit ; Georges Douking en désespéré soutier décimé par la tuberculose ; Françoise Hornez en douce et pure jeune fille éprise de son sémillant Albert), une oeuvre prenante de bout en bout, flirtant en marge et en final avec une discrète envolée mélodramatique plutôt bienvenue, qu'il est urgent de redécouvrir toutes affaires cessantes.
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Bibliographie
Dvd
en bonus : - Une interview de l'historien du cinéma Italo Manzi qui commente la distribution du film ..... ZYK - Une interprétation de la chanteuse Frehel de sa célèbre chanson : "Où est-il donc ?" ..... ZYK - L'excellent court métrage documentaire de Jack Pinoteau : "Les p'tits poulbots"