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MONTPARNASSE 19-1957-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Montparnasse
Autre-Titre VF : Montparnasse
Autre-Titre VF : Les Amants de Montparnasse
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 04/04/1958
Genre : DRAME
Themes
Réalisation : Jacques BECKER
Assistance à la Réalisation : Jean BECKER et Serge WITTA
Inspiration : D'après le roman éponyme de Michel GEORGES-MICHEL
Prise de vues : Christian MATRAS
Musique : Paul MISRAKI
Montage : Marguerite RENOIR
Distributeur : Cocinor
Visa d'exp. : 19815
Résumé
Puissante évocation de la vie tourmentée du célèbre peintre Modigliani qui hanta les cafés et les places du quartier parisien de Montparnasse vers les années 1920. Fortement porté sur la bouteille et sur les femmes, "Modi" brûle son existence dans un quotidien des plus misérables, entre Béatrice, une maitresse huppée, son ami Zborowski et Rosalie, tenancière d'un bistrot des environs. Une lueur d'espoir semble entrer dans sa vie quand il rencontre Jeanne, une jeune élève d'un cours de peinture.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une magistrale interprétation de Gérard Philipe !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je pourrais faire un reproche à ce film, sa non colorisation, énorme erreur de la part de Jacques Becker et à son équipe, le film aurait dû être colorisé, surtout un film sur la peinture au cinéma. Les interprétations de Gérard Philipe et Anouk Aimée y sont magistrales certes, mais le film me parait assez fade dans l'ensemble. Pas un des meilleurs films de Jacques Becker.
"Sachez que je ne m'enivre que de moi-même""Montparnasse 19" est une approche réaliste sur l'aspect de certains quartiers parisiens insalubres de début de vingtième siècle, abritant sous leurs toits toute une peuplade hirsute, désespérée, désargentée, en état d'ébriété du matin au soir. Les derniers moments de Modigliani ne sont qu'absences et beuveries, légèrement combattues par quelques lucidités crayonnant sur un papier froissé des visages blêmes entourant des yeux vides, reproduction fidèle d'un artiste à l'agonie.Un talent n'apparaissant que dans de brusques éclaircies éphémères, faisant replonger rapidement une âme torturée dans ses travers.L'apparition minutée d'une remise à niveau volontariste et clairvoyante se révèle hélas non durable, sur une architecture délabrée, pourchassée et rattrapée par ses instabilités.Une descente aux enfers quotidienne, accomplie par une loque consentante, malgré la protection et l'amour transportant un mort vivant vers un impact sordide, loin de ceux ayant encore de l'affection envers une machine détraquée.Un chef d'œuvre noirissime.
Bibliographie