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LA FÊTE DE SAINT JORGEN-1930-
Nationalité : Union Soviétique
Titre VO : Prazdnik sviatogo Iorgeno
Durée : 1h23
Genres : FILM MUET / COMÉDIE
Réalisation : Yakov PROTAZANOV
Inspiration : D'après le roman éponyme de Harald BERGSTEDT
Prise de vues : Piotr YERMOLOV
Musique : Sergei BOGUSLAVSKY
Résumé
Nous sommes à la veille des coutumières festivités données comme chaque année en l'honneur du canonisé Yorgen, emblématique et consacrée figure locale de la région dont on attend depuis des années le glorieux retour et dont l'exemplaire sainteté est en passe d'être immortalisée au cinéma par une solide équipe de techniciens et d'acteurs en plein tournage. Au même moment, deux sympathiques voleurs à la petite semaine, le replet Choultz et son copain, le filiforme Korkis, arrêtés dans un train, parviennent à s'échapper, déguisés en pieux et sagaces religieux en pèlerinage. C'est alors que nos deux compères ourdissent un plan pour s'introduire dans l'église et mettre main basse sur une partie des richesses accumulées par les dignitaires de l'Eglise dans leur fallacieux et spécieux commerce d'eau miraculeuse, de cheveux ou de larmes de Saint Jorgen et bien autres crapuleries, comme l'élection putative de la fiancée du saint, en fait une complice prête à engranger les deniers des crédules croyants. Dans l'impossibilité de quitter à temps l'église où doit se dérouler le solennel et traditionnel service religieux, Korkis endosse précipitamment la défroque supposée du saint homme et se fait passer pour lui, enfin de retour sur Terre, devant une foule ébahie et rapidement conquise par ses dons miraculeux de guérison exercés sur son complice Choultz qui s'était fait passé judicieusement pour un malheureux éclopé. Bien sûr, la racaille ecclésiastique n'est pas dupe de la supercherie et songe immédiatement aux moyens de se débarrasser du subtil et gênant imposteur.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Enorme et cinglante farce qui stigmatise avec efficacité et délectation la religion et les mécréants de la foi qui profitent éhontément de la naïveté populaire sous la férule et le vernis d'un clergé exploiteur et mystificateur. Et l'inattendue pirouette finale fustige bien l'intarissable et mécréante ingéniosité des vils suppôts de Dieu. Visionné avec jubilation au 42e Festival International du Film de La Rochelle (juillet 2014) ce film nous a tellement enthousiasmé que nous l'avons revu sans aucune hésitation, trois mois plus tard, en octobre, à Pordenone lors d'une rétrospective consacrée aux films muets du fameux et atypique réalisateur soviétique.
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Bibliographie