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L'OMBRE DE LA TERRE-1982-
Nationalités : France / Tunisie
Titre VO : Dhil al ardh
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 17/11/1982
Genre : DRAME
Theme
Réalisation : Taïeb LOUHICHI
Scénario et Dialogues : Taïeb LOUHICHI
Prise de vues : Ramon F. SUAREZ
Musique : Egisto MACCHI
Décors : Nacer KHEMIR
Montage : Moufida TLATLI
Distributeur : Films Molière
Résumé
Dans une tribu nomade tunisienne, aux confins du désert, le vieux chef marie son fils Salah. Une fête réjouissante qui fait oublier les rigueurs d'un quotidien difficile et les tracasseries administratives. Mais le drame d'une pénible survie exige sans cesse un fréquent nomadisme et de constantes violences face aux traditions ancestrales.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Un premier long métrage fort intéressant d'un réalisateur à suivre qui aborde avec intelligence le problème de l'inévitable exode rural.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Splendide fiction tunisienne en v.o., on jurerait un documentaire. Rappelle les Indiens d'Amérique par ses réunions de vieux sages pour débattre des meilleures attitudes à tenir. Mais on est bien à l'orée du désert arabe, la grande ville se devine pas très loin... Une vie rude, solidaire, très organisée pour cette famille de nomades, qui doit se répéter depuis quelques siècles ? Chacun(e) son rôle, ses talents (le magnifique tapis), les traditions sont claires, le patriarche est écouté, parfois contré, mais maintient une certaine tenue côté moeurs (les épanchements amoureux de la télé, ouste !).Ces gens savent sourire et s'amuser, mais prisent le silence, seul le pleur d'un bébé indique l'angoisse générale. Il faut soigner les moutons, en abattre certains... Visites régulières de camionnettes dont le tracé se repère de loin, on sent, à la différence des camelots de passage, qu'ils accourent pour mettre de l'ordre. Papiers d'identité de tous refaits. Deux grands fils partis voir ailleurs... On est de tout coeur avec l'équipée plus l'étau se resserre. Et on imagine le choc de cette épouse à voir débarquer, comme n'importe quel container, une boîte oblongue, pas tout à fait comme les autres.
Bibliographie