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DUEL AU COUTEAU-1966-
Nationalité : Italie
Titre VO : I coltelli del vendicatore
Durée : 1h26
Date de sortie en France : 07/12/1966
Genre : AVENTURES
Réalisation : Mario BAVA (sous le nom "John M. Old")
Prise de vues : Antonio RINALDI
Musique : Marcello GIOMBINI
Distribution
Distributeur : Carlotta Films
Visa d'exp. : 32007
Résumé
Quelque part dans la vaste Scandinavie, au huitième siècle. Karin, l'épouse d'un monarque viking dont le drakkar a fait naufrage au large des côtes bretonnes, interroge une pythie locale sur le tragique destin de son mari. En effet ce dernier, prénommé Arald a quitté les inhospitalières rivages de sa glaciale contrée, il y a trois ans déjà, avec une petite troupe de guerriers, quérir en urgence du blé, devant la famine qui sévissait dans son pays. La vieille sorcière lui annonce qu'il est toujours en vie, mais aussi qu'elle et son fils sont menacés d'un grand danger. En effet, un ancien vassal du roi, le fourbe Aghen, exilé pour avoir provoqué une guerre intestine avec un clan rival qui venait de signer la paix, est de retour de son humiliant bannissement, bien décidé à occuper désormais le trône vide et marier de force la belle Karin. Terrée dans une discrète cabane avec son fils Moki, elle sera tout de même reconnue par une patrouille du félon personnage et devra la vie sauve à un mystérieux inconnu de passage dans la région. Il s'agit en fait d'un certain Rurik dont la femme et le fils furent décapités par les sbires d'Aghen lors des affrontements passés et qui, pour se venger de cette ignominie, lors d'une attaque du camp d'Arald avait violenté son épouse. Aujourd'hui, plein de remords et de compassion, il ne songe plus qu'a protéger la jeune femme et son fils.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Entre précoce héroïc-fantasy et sombre western médiéval, une oeuvre peu connue, sortie en catimini durant l'hiver 1966, dont le tournage se déroula en même pas dix jours, souvent fort décriée à sa sortie par certains critiques de l'époque, réalisée par un Mario Bava à ce moment plutôt prolifique (pas moins de dix productions en quatre ans) et à chaque nouveau film, inspiré par un genre cinématographique différent, qui loin d'être un monument impérissable du Septième Art, se regarde tout de même sans déplaisir, pierre aventureuse et runique du grand édifice d'un metteur en scène quelquefois génial, souvent laborieux, toujours inspiré dont l'ensemble des oeuvres forme un étrange et fascinant patchwork inclassable.
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