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ELVIRA MADIGAN-1967-
Nationalité : Suède
Titre VO : Elvira Madigan
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 20/10/1967
Genre : DRAME
Réalisation : Bo WIDERBERG
Scénario : Bo WIDERBERG
Inspiration : D'après une ballade de Johan LINDSTRÖM SAXON
Distributeur : Malavida
Résumé
D'amour, d'eau fraîche et de mort ...
1889. Un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble, le fringant comte Sixten Sparre s'éprend d'une délicieuse danseuse de corde, la belle Elvira Madigan, qui travaillait comme funambule dans un cirque ambulant. Une impérieuse relation amoureuse les pousse à quitter leur milieu respectif ; elle, son itinérant cadre professionnel et lui, sa famille et l'armée qu'il déserte sans scrupules. Pour échapper à l'hostilité réprobatrice de leur environnement proche, ils trouvent un précaire refuge à la campagne, dans un discret hôtel provincial. Quelques jours idylliques, dans une campagne rayonnante et complice, aiguillonnent un précieux bonheur intangible que même le passage moralisateur de Kristoffer, un compagnon d'armée de Sixten, n'arrive pas à ébrécher. Mais nos deux amoureux transis n'ont guère les moyens de survivre à un quotidien impitoyable où le manque d'argent et la faim les harcèlent dramatiquement. Et ce ne sont pas les quelques couronnes perçues par Elvira, en dansant et chantant lors d'une soirée ou en vendant une hâtive esquisse la représentant, faite par Toulouse-Lautrec en personne, qui changera grand chose à leur lent naufrage. Quelques framboises et champignons des bois cueillis au hasard de leur errance, un poisson pêché, vaille que vaille, un oeuf volé subrepticement, n'empêcheront pas l'ultime et fatal dénouement.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Adaptée d'une célèbre ballade scandinave, cette oeuvre puissante et magnifique, aussi bien dans sa structure picturale qui rappelle certains lumineux tableaux impressionnistes, que dans sa passionnelle chronique romantico-affective, nous permit de découvrir un Bo Widerberg éloigné (provisoirement) de ses virulentes diatribes politico-sociales, avec un plaisir et un raffinement visuel incommensurables. Et c'est avec une grande justesse de perception et d'appréhension que le jury du vingtième Festival de Cannes décernera le Prix d'Interprétation Féminine à Pia Degermark, une illusoire et courte gloire, rapidement suivie par une lente déchéance, comme un peu sa fatidique et lumineuse héroïne romanesque si délicatement interprétée.
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