Projeté à Univerciné Britannique Nantes 2012. A la sortie en salles, souvenir d'une constante lutte contre le sommeil... Nul doute qu'il s'agit d'une splendeur picturale et sonore pourtant. D'une mise en scène parfaite, dans des décors et des costumes minutieusement "tricotés". Qu'en tous temps, cette trajectoire issue du livre de Thomas Hardy ressuscitera la beauté naturelle de Nastassja Kinski jeune fille, vénérée à l'époque, on boit littéralement ses traits qu'on soit homme ou femme. Toutefois, au motif que Roman Polanski a fait plus palpitant (Frantic, Chinatown entre autres), il peut y avoir un fort refus psychologique de replonger dans une histoire sordide à scénario aussi mince, même si elle ressort en restauré 2012 (à moins d'être professionnel du cinéma, traqueur des aspects techniques qui tiennent en éveil). Pour cause de durée injustifiée (3 heures !) avec fatigue et blues tenace, le dvd (aussi bien celui en circulation depuis 2008) visionné en plusieurs étapes m'apparaît une solution.