Premier long métrage du réalisateur qui ne bénéficiera pas d'une sortie en salles, une sanction couperet fort compréhensible au vu de son ancrage lourdement "nouvelle vague" tentant de créer un effet hypnotique chez le spectateur par la lourde répétition de plusieurs plans et séquences, entre autres, dix plans de joueurs de billard, onze plans du personnage principal jouant de la guitare, quinze plans du château alors qu'il neige, etc... Par contre, il reste une étrange séduction, entre mélancolie et nonchalance, qu'on retrouve aussi dans certains films de Rozier, qui flotte en nébuleuse dans bien des scènes, sans oublier le bonheur de retrouver l'hilarant et lunaire Claude Melki.