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BOULEVARD DU CRÉPUSCULE-1950-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Sunset boulevard
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 06/04/1951
Genre : DRAME
Distributeur : Action
Visa d'exp. : 10444
Résumé
Une ancienne star du Muet, aujourd'hui oubliée, vit dans ses souvenirs passées, en compagnie d'un majordome / chauffeur, dénommé Max, jadis metteur en scène génial et premier mari de la diva déchue. Surgit dans ce microcosme d'une autre époque, Joe Gillis, un jeune scénariste, fuyant ses voraces créanciers. Il devient l'amant, le gigolo de la "vieille" dame qui désire faire un come-back retentissant.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Génial, sublime et cinglant. Une décapante et meurtrière vision des milieux du cinéma d'hier, qui ne doivent guère être différents, aujourd'hui et demain.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Film référence fait par Hollywood et qui critique Hollywood ... L'actrice principale livre une prestation de haut vol et la scène de fin de la descente d'escalier est magistrale. Tous les acteurs sont super bien dirigés et l'atmosphère générale du film est mémorable.Le scénar est très habile : en commençant par la fin et en faisant raconter l'histoire par un mort, Wilder éveille notre désir de savoir ce qui s'est passé pour arriver à cette tragédie.Grand film.
L.Ventriloque
Note : 18/20
Plus saisissant que jamais à revoir en v.o.en 2007. Irréprochable sur tous les aspects image, son et dialogues. Cela traite du passage du ciné muet au parlant à travers une actrice déchue pour les magnats de l'époque, beaucoup moins pour les "petites gens" oeuvrant au ras des acteurs. J'y ai trouvé une étonnante résonance par rapport aux coulisses du cinéma d'aujourd'hui (et à la machine du spectacle des grands circuits d'affaires en général), prompte à faire émerger des étoiles d'un jour et à les planter à la première occasion au profit de nouvelles. Et dire que l'être humain dès lors qu'il détient un tout petit pouvoir répète inlassablement le même scénario de bouffer l'autre ! Petite consolation : en l'occurrence pour une fois, c'est "la vioque" qui reste en vie.
Bibliographie