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ESCALIER DE SERVICE-1954-
Nationalité : France
Durée : 1h34
Date de sortie en France : 19/11/1954
Genre : COMÉDIE
Themes
Employé(e)s de maison
- cinéma français -
Réalisation : Carlo RIM
Assistance à la Réalisation : Maurice DELBEZ
Scénario et Dialogues : Carlo RIM
Prise de vues : Robert JUILLARD
Cadrage : Jean LALLIER
Musique : Georges VAN PARYS
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 15199
Résumé
Marie-Lou est recueillie par Léopold et ses amis squatters alors qu'elle n'attendait plus rien de la vie. Elle leur confie les expériences désastreuses qu'elle a vécu en tant que bonne dans différentes maisons. Seule la rencontre d'un peintre, Benvenuto, avait adouci sa solitude. Mais l'artiste fut arrêté après avoir été accusé de trafic de fausses monnaies. Il est enfin libéré et les jeunes gens sont réunis pour tenter de rédémarrer une vie meilleure.
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Critiques - Commentaires Public
Nul doute qu’"Escalier de Service", outre pour les purs inconditionnels de Louis de Funès, n’évoque encore grand chose aujourd’hui. Négligé des télévisions – et donc des mémoires, cela va de pair -, la collection Atlas l’a remis au goût du jour, en ressortant le Dvd. Mais diable, quelle agréable surprise, ce film à sketches ! Très à la mode dans les fifties et les sixties, ce genre pour rappel, permettait de retrouver un nombre inquantifiable d’acteurs de l’époque, au temps où les cachets réduits de ceux-ci le permettait encore. Certes, comme dans le cas présent, les scénarios ne sont peut-être pas les plus creusés du monde, mais le plaisir de retrouver, scène après scène, toutes ces "gueules" de l’époque, outrepasse ces lacunes (Jean Richard par exemple, avant d’être Maigret durant vingt-trois ans, était à mourir de rire). L’histoire ? Marie-Lou, bonne à tout faire, se retrouve à la rue du jour au lendemain. Recueillie par deux jeunes hommes, elle se confie, contant ses dernières mauvaises expériences (licenciement, fuite, harcèlement moral...), dans un métier encore très courant, sur la place de Paris. Mignonne comme pas deux, la jeune actrice, Etchika Choureau, à la mode en ces années-là, ignore encore que sa carrière cinématographique allait être brisée par un mariage, dix ans plus tard. Mais soit, l’ensemble de Carlo Rim (réalisateur de "Simplet", avec Fernandel) tient fort bien la route, et parvient à sortir de l’énorme lot des comédies des années cinquante, dont certaines se différencient à peine...
Bibliographie