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LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE-1961-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The four horsemen of the apocalypse
Durée : 2h33
Date de sortie en France : 18/01/1962
Genre : MÉLODRAME
Réalisation : Vincente MINNELLI
Inspiration : D'après le roman éponyme de Vicente BLASCO IBANEZ
Prise de vues : Milton KRASNER
Musique : André PREVIN
Produit par Julian BLAUSTEIN
Distributeur : MGM
Visa d'exp. : 25495
Résumé
Une grande dynastie argentine, celle du richissime Julio Madariaga qui possède un immense empire, va se diviser gravement lors du dramatique conflit de la Seconde Guerre Mondiale. Alors que Karl et Heinrich von Hartrott penchent ouvertement pour le nazisme, Julio, le petit fils et les membres de la famille Desnoyers prennent le courageux chemin de la Résistance. C'est en France, à Paris, en pleine occupation teutonne, que tout ce beau monde va dramatiquement se retrouver.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Pompeux et superbe à la fois, un mélodrame puissant et flamboyant qui séduit immanquablement son spectateur ravi.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Minnelli (pourtant esthète) a une version très hollywoodienne de la France. Cette vision est à l'image du film : quelques moments fulgurants par ci par là mais l'ensemble reste académique et invraisemblable.
La mort, la peste, la conquête et la guerre annoncent dans un prologue éblouissant les fissures d'une famille éclatée par les attraits d'une conjoncture historique nouvelle, réduisant à néant les destinées internes d'un continent soumis à la botte. Les passions interdites et les neutralités oisives côtoient à distances les alertes à la bombe, les attentats et les règlements de compte, dans un Paris occupé, filmé remarquablement en surface comme sous terre, par un cinéaste déployant sans retenue l'investissement de certains quartiers, porteurs de résistance, d'une cité provisoirement à l'agonie.L'aspect mélodramatique, tout en étant souvent à son paroxysme, s'incorpore entre des mouvements de foules brillamment coordonnés, indispensables à l'aération d'une œuvre d'atmosphère.Des réunions festives dégradantes montrent les faiblesses d'une certaine catégorie de citoyens, n'ayant plus le mécanisme d'une révolte. Tous ces abus et ces manques étant conditionnés par la réactivation régulière de quatre cavaliers programmés dans des temps constamment répétitifs, suite à la folie des hommes.La détresse et la lâcheté ont la possibilité de s'estomper devant la détermination et le courage d'une nouvelle perception, gommant un statut méprisant les déchirures de contemporains, inaptes à rendre les coups.Le film défile à son rythme, il faut s'en accommoder sans se moquer de ces situations et de ces profils obsolètes, provisoirement au placard grâce à nos bienheureuses années de paix.Une famille désagrégée, par des approches conjoncturelles différentes, tente de sauver ses derniers rameaux, dans un voyage réaliste sur fond de couleur sang, dans un final où une détermination enfin retrouvée, tout en sciant des branches intestines, redore un blason.
Bibliographie