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Durée : 1h35
Date de sortie en France : 25/09/1970
Résumé
Frédéric Lansac est un peintre réputé, doublé d'un efficace et avisé galeriste qui a, depuis deux mois, comme nouvelle maîtresse, l'envahissante et possessive Moira. C'est lors d'une soirée mondaine, organisée par cette dernière, qu'il fait la connaissance de la ravissante Anne pour laquelle il éprouve une irrépressible attirance (réciproque), rapidement concrétisée par d'inévitables épousailles. C'est lors d'une grande fête organisée au château de son époux, que la jeune femme, agressée par la jalouse et haineuse Moira, chute accidentellement dans un bûcher festif et se brûle atrocement les membres et le visage. Hideuse et handicapée, elle choisit de vivre désormais seule avec son mari et deux serviteurs nains, Igor et Olaf, dans l'immensité de leur sépulcral manoir. Et lorsqu'elle surprend son époux aillant quelques privautés avec une vague infirmière engagée pour la circonstance, elle n'hésite pas à la tuer en lui faisant effleurer une rare plante exotique, mortelle au toucher. C'est en prêtant indiscrètement l'oreille à une vague conversation entre un quidam et le docteur Romer dont il subventionne la fondation, que Frédéric Lansac songe à utiliser les compétences du praticien, spécialisé en chirurgie esthétique, ayant déjà travaillé pour certains malfrats recherchés voulant changer de visage, pour opérer son épouse et lui redonner sa beauté originelle. Mais pour cela il faut une greffe entière du visage et forcément sacrifier une ou plusieurs vies humaines.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
On songe bien sûr inévitablement à cet incontournable et inclassable chef-d'oeuvre que sont
"Les yeux sans visage" au vu de cette douteuse et navrante proximité scénaristique. C'est d'ailleurs bien la seule comparaison visible et possible. Car là où Georges Franju nous entraînait dans un fascinant malstrom d'horreur, de poésie et de folie, Claude Mulot bégaie et piétine lamentablement dans une insipide et lourde réalisation, parsemée d'un peu d'érotisme bas de gamme et de quelques symboliques reliquats d'un fantastique mal digéré, pour finalement s'enliser dans l'incongru et le saugrenu comme une piteuse et nauséeuse mouche à merde sur son étron.