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LEOLO-1992-
Nationalité : Canada
Durée : 1h47
Date de sortie en France : 16/09/1992
Themes
Enfance
- cinéma canadien -
Autres Récompenses
- Meilleure Audience et Meilleur Réalisateur, Fantasporto 1993 .....
- Genie Awards (prix canadiens) 1992 : Meilleurs montage, Costumes et Scénario .....
- Festival de Toronto 1992, Meilleur Film Canadien .....
- Festival de Valladolid 1992, Epi d'Or ex-aequo avec "The long day closes" de Terence Davies .....
- Festival de Vancouver 1992, Meilleur Scénario Canadien .....
Distributeur : Diaphana
Visa d'exp. : 77485
Résumé
Leolo Lozone est un garçon fascinant, à l'imagination fertile, qui croit être d'origine sicilienne de part la conjonction d'une tomate transalpine et d'une mère canadienne et qui passe la majeure partie de son existence, à consigner dans d'incessantes prises de notes, les nombreux avatars de son quotidien, parmi sa démente famille qui souffre régulièrement de cycliques crises schizophréniques.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre étonnante de vivacité, d'ingéniosité et de truculence, pêchant malheureusement par de trop fréquentes ruptures de rythme et de ton, mais qui confirme et consacre tout de même le réalisateur, hélas aujourd'hui disparu, parmi les metteurs en scène canadiens qui resteront incontournables.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Pour écouter ce film, il faut savoir entendre et comprendre en vers... avoir "l'oeil du berger et le coeur d'un agneau". Quiconque n'entend pas ce film n'entend pas la poésie ! et "ne croit qu'en sa vérité" car comme disait si bien Leolo "ceux qui ne croient qu'en leur vérité m'appellent Leo Lozeau"Vive Leolo ! Vive les dompteurs de vers ! Vive Jean-Claude Lauzon !
inconnu(e)
Absolument pas d'accord, un film tout simplement génial. Je m'étonne par ailleurs qu'il n'ait reçu aucun prix au festival de Cannes et passé si inaperçu. Dommage.
signature non-référencée
Les amateurs de crapoteux trouveront leur compte : ce film est une vraie pourriture! Si Lauzon a eu une enfance pareille, alors bien sûr, on compatit, mais personnellement je n'éprouve aucune sorte de pitié envers le "héros" du film. "Parce que moi je rêve, moi je ne suis pas" Technique du leitmotiv, bien connue, dont on use et abuse ici. Cà ne veut rien dire, mais çà a l'air assez profond pour faire croire que ce film a un cachet. Un cachet vomitif, sûrement. M.V.
Note : 15/20
Certains êtres portent en eux le tragique de leur destinée : Jean-Claude Lauzon a disparu avec sa compagne dans un accident d'avion en 1997 à l'âge de 44 ans... Quand on le sait, son grincement tourmenté semble nous prévenir. A mi-chemin entre tendresse et insupportable. La personnalité de l'enfant "Léolo", forcené du pot face à maman itou sur le trône : charmante scène qui se répète dans cette famille de "moitié timbrés" (sauf la valeureuse mère ?). L'ignorance crasse des peu instruits et "qui s'creusent pas"... Non qu'il soit maltraité mais Léolo est un intello réfugié dans son monde, il se dit "déjà mort"... C'est filmé avec délicatesse, beaucoup de cocasserie, l'accent québécois de la voix-off amenant sa poésie craquante... On voudrait être ce témoin qui ressasse les écrits du jeune dépressif qui a rendu les armes, mais avec plus de pogne ! Une trajectoire marquée de quelques étincelles et on descend en enfer. Une petite remontée aurait été la bienvenue en regard de la qualité d'ensemble... Pire, le tableau devient d'un goût douteux à partir des bambins autour du chat, en matière de comptine, est déclaré fêlé celui qui rit encore après cette scène "too much"... Ce film sur la cruauté enfantine s'apparente à celui d'Agnès Merlet "Le Fils du requin"