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Nationalité :
Allemagne5
Titre VO : Die Frau nach der man sich sehnt
Inspiration
:
D'après un roman de Max BROD
Nota
Il existe deux versions de ce film, l'une muette et l'autre sonore.
Résumé
Depuis des générations, les fameuses forges de Serres-Bas appartiennent à la famille Leblanc et pour la première fois de leur existence subissent de graves problèmes budgétaires, nécessitant un important apport pécuniaire. C'est pourquoi Henry, le fils de la dynastie industrielle, se marie avec Angela Poitrier, la fille d'un riche entrepreneur, dont il ne semble guère amoureux. C'est ainsi que pour le bonheur de sa fille, et malgré des livres de comptes déficitaires et de fortes présomptions d'une future faillite, le paternel accepte de signer un protocole d'alliance financière. Quelques jours plus tard, alors que le couple prend le train pour un traditionnel voyage de noces vers l'attrayante Côte d'Azur, Henry aperçoit dans le compartiment de leur wagon, une superbe créature qui l'observe sans ciller. Elle est accompagnée d'un homme arrogant et guindé dont elle semble en fait subir la présence. Peu de temps après le départ du convoi ferroviaire, sous le futile prétexte de demander du feu, ils font connaissance et rapidement, elle lui demande de l'aider à se débarrasser de son compagnon. Et lorsque ce dernier les aperçoit discuter ensemble, la vénéneuse créature, prénommée Stascha, n'a plus que la solution de faire passer Henry pour un vague cousin éloigné, tout en lui donnant discrètement les coordonnées de leur hôtel, qu'ils vont rejoindre au prochain arrêt. Subjugué par cette engageante et séduisante inconnue, notre homme ira jusqu'à tirer le signal d'alarme pour faire stopper le train, et à laisser son épouse malheureuse dans leur compartiment, afin de rejoindre celle qui ne quitte plus désormais la moindre de ses obsessionnelles pensées. Le drame guette inexorablement.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Rarement la captieuse Marlène Dietrich aura été si fascinante du haut de ses vingt-huit ans, regards troublants et sourires magnétiques, dans un intéressant mélodrame, sans temps morts ni digressions surnuméraires, réalisé, il est vrai, par un des grands metteurs en scène allemands de l'époque.