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LA DOUCEUR DE VIVRE-1959-
Nationalité : Italie
Titre VO : La dolce vita
Durée : 3h00
Date de sortie en France : 11/05/1960
Réalisation : Federico FELLINI
Assistance à la Réalisation : Dominique DELOUCHE
Prise de vues : Otello MARTELLI
Musique : Nino ROTA
Direction musicale : Franco FERRARA
Distribution
Visa d'exp. : 21981
Résumé
Déambulations nocturnes d'un journaliste mondain dans le milieu "artistique" romain où se côtoient jusqu'à l'écoeurement, l'argent, le sexe le désespoir et la frime.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Le film fit scandale dans les sphères latines de l'aristocratie et de l'Eglise dès sa sortie pour sa tranchante dénonciation de la veulerie d'une certaine caste de riches, de parvenus, d'ecclésiastiques. Aujourd'hui, cette oeuvre semble avoir perdu de sa virulence originelle et de sa causticité faussement choquante.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Marcello Rubini à des années lumières d’un laborieux n'ayant que le terrain vague comme perspective d'avenir exhibe sa différence au petit matin dans une décapotable dernier modèle observant de loin la faible clarté de ces innombrables fenêtres dénudées incluses dans des tours immenses servant de toile de fond à un préservé de l'usine. Un Vitelloni new-look toujours festif recyclé dans un nouveau concept consistant à pister dans des lieux thématiques, la genèse d'un scandale carbonisant sans pitié de nombreux pétards mouillés n'atteignant les sommets que par leurs excentricités.Toutes ces femmes aussi belles les unes que les autres ne sont que des fantasmes, la nourriture répétitive d'un esprit ne faisant que dupliquer ses conquêtes plutôt que de les vivifier par un véritable ressenti.Il ne faut que séduire et dominer dans une sphère où tout s’évapore rapidement après usage pour mieux se reconstituer de manière identique.Dans des fêtes fumantes et alcoolisées où chacun se lâche dans sa superficialité en repoussant le plus loin possible l’apparition des premières fatigues.Un existentialisme nocturne puéril entretenant son retrait de la normalisation par un cynisme et un désespoir ne menant nulle part.
Bibliographie