Un film de Jarman une fois de plus difficilement résumable. A ses thèmes habituels (homosexualité, violence contemporaine, humiliation morale et physique) le cinéaste mêle des variations bibliques intégrées à l'ensemble selon ses propres méthodes de montage : mélange de divers formats (dont la vidéo), surimpressions, transparences.
Visuellement très forte, l'oeuvre déplaira, une fois encore, aux tenants du cinéma narratif traditionnel. Certes tout cela sent le souffre, mais avec Derek Jarman c'est une odeur à laquelle on s'habitue et que l'on finit par aimer.