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UN TROU DANS LA TÊTE-1959-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : A hole in the head
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 29/10/1959
Réalisation : Frank CAPRA
Scénario : Arnold SCHULMAN
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Arnold SCHULMAN
Prise de vues : William H. DANIELS
Musique : Nelson RIDDLE
Produit par Frank CAPRA
Distributeur : Artistes Associés
Visa d'exp. : 22187
Résumé
Pétulant veuf, insouciant et folâtre, Tony Manetta est resté un grand enfant pour qui les désirs prévalent sur les diktats de la réalité, les coups de tête et les passions sur la réflexion et le bon sens. Gérant d'un petit hôtel en bord de mer, "the garden of eden" notre incompétent gestionnaire se retrouve rapidement dans l'impossibilité de payer les arriérés de loyer et se voit dans la triste situation de devoir peut-être confier son jeune fils Ally à son frère aîné Mario qui vit à New York, propriétaire d'un fructueux commerce de mercerie. Ce dernier, appelé financièrement à la rescousse, débarque promptement en Floride, en compagnie de sa larmoyante épouse Sophie pour retrouver son frangin en train de bécoter sa jeune petite amie Shirl, une guillerette joueuse de charme et de bongo. Finalement, après bien des tergiversations et des réprobations, le couple propose à notre dispendieux séducteur de rencontrer une certaine Eloïse Rogers, veuve depuis deux ans et "accessoirement" un bon parti, pour un éventuel mariage avec en prime, un conséquent chèque du grand frère, pour ouvrir un petit magasin. Malgré une agréable et plutôt complice soirée passée avec la sympathique prétendante, Tony ne peut se résoudre à ce sordide marchandage.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Même si l'oeuvre est fort éloignée de la divine grâce et du subtil rythme inhérents à bien des productions antérieures du génial réalisateur, qu'un certain sentimentalisme facile et quelquefois contraignant, voire forcé, donne à l'ensemble une tonalité empesée et que la mise en scène souffre d'un manque flagrant d'imagination et de vivacité, on retrouve tout de même en filigrane le grand Frank Capra, certes besogneux et en demi-teinte dans son évidente absence d'inspiration et d'implication.
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