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LUMIERE D'ÉTÉ-1943-
Nationalité : France
Durée : 1h48
Date de sortie en France : 26/05/1943
Genre : DRAME
Réalisation : Jean GRÉMILLON
Scénario, adaptation et dialogues : Jacques PRÉVERT et Pierre LAROCHE
Prise de vues : Louis PAGE
Décors : Max DOUY
d'après des maquettes d' : André BARSACQ et Alexandre TRAUNER
Nota
En cours de réalisation, Madeleine Robinson remplaça Evelyne Volney et Gérard Lecomte, Roland Toutain.
Distributeur : Discina
Visa d'exp. : 1
Résumé
Dans une auberge de Haute-Provence, dirigée par Cri-Cri, une ancienne danseuse de l'Opéra, débarque une jeune fille, Michèle Lagarde qui attend son amant, Roland Maillard, un peintre tourmenté et fauché. Elle est aussitôt courtisée par le châtelain Patrice Le Verdier, un aristocrate veule et sournois. Ce qui provoque la jalousie de la patronne. Heureusement qu'un sympathique ingénieur, Julien, qui oeuvre sur un barrage en construction, va dénouer cette sombre atmosphère.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Encore un incontournable chef-d'oeuvre de Jean Grémillon.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Ce petit chef-d'oeuvre en noir et blanc est sorti à Paris en 1943. Tourné majoritairement en studio, c'est quand même un miracle qu'il ait pu aboutir en temps de guerre, il fallait simuler au mieux ces décors dans les airs autour du barrage (ambiance de rails, du train avec sa sirène). Visionné en vidéo-cassette au casque en mars 2007. J'ai noté d'incessants petits bruits de fond qui ajoutent de la poésie aux situations, même si parfois on est à la limite de se demander s'ils sont vraiment tous voulus ?...). Il n'empêche que c'est un enchantement de bout en bout dès lors qu'on s'extrait des courants de pensée et des effets cinématographiques d'aujourd'hui. Même style d'intrigue et stéréotypes que "Pattes Blanches" sorti plus tard (et tout aussi fascinant). Toujours cette judicieuse manière d'amener le danger par la faute "d'un énergumène". Dialogues savoureux, et aussi très efficaces de Jacques Prévert. Luminosité de Madeleine Robinson jeune, face à la fragilité de Madeleine Renaud puissante puis flouée, et cet incroyable beau jeune homme intemporel. La scène de la fête, cette liesse (sans doute en réaction à la guerre) donne envie de traverser l'écran pour danser avec les acteurs. Et dire que tout commence par un charmant autocar vu de très haut en accéléré, suivi un peu plus tard de ce phare de moto qui joue à cache-cache avec le spectateur : Jean Grémillon, un peu comme Hitchcock, savait assaisonner ses cataclysmes ! A conseiller sur les chaînes télévisées du prochain gouvernement français en milieu de soirée.
Bibliographie