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LE RÉCUPÉRATEUR DE CADAVRES-1945-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The body snatcher
Durée : 1h18
Date de sortie en France : 28/10/1970
Genre : DRAME
Themes
Handicapés moteurs
- cinéma américain -
Milieu médical
- cinéma américain -
Réalisation : Robert WISE
Scénario : Philip MAC DONALD et Val LEWTON (sous le nom "Carlos Keith")
Inspiration : D'après une nouvelle de Robert Louis STEVENSON
Prise de vues : Robert DE GRASSE
Musique : Roy WEBB
Direction musicale
Produit par Val LEWTON
Distributeur : RKO
Résumé
A Edimbourg au début du XIXe siècle, le dénommé John Gray pourvoit le docteur Mac Farlane en cadavres qu'il prétend déterrer. Un jour, il amène Mrs Marsh au cabinet du médecin et tente de convaincre le chirurgien d'intervenir sur sa petite fille paralysée. Lorsque finalement Mac Farlane accepte, Gray lui ramène le cadavre d'une jeune femme qu'il a assassinée. Quand Mac Farlane comprend sa folie, il le tue. L'enfant est guéri, mais le chirurgien meurt dans un accident.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Oeuvre moyenne de Robert Wise, au début de sa longue et superbe filmographie !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Vu en v.o. sur vidéo-cassette en 2007, cet étrange film de 1945. Sans atteindre la virtuosité du fameux "The Set-Up" ("Nous avons gagné ce soir", sur la boxe, de 1948), cette incursion dans le monde d'un croquemort pragmatique procure un effroi, mais sans trop travailler la couenne... Et c'est grâce aux points de détails des scènes (par exemple le rôle du chat, la chanteuse des rues qui se fond dans le brouillard). L'ambiance mortuaire est filmée de façon "soft", pour ménager le spectateur, le tenir hors de la panique d'un réalisme effroyable du type conte d'Andersen, qui terrorise quand on est enfant. Non, ici, on a envie de découvrir jusqu'où l'horreur peut conduire son homme, mais posément, de loin, l'humour macabre prenant le pas sur le contexte. Du reste, autrement le résultat était immonde, à cent lieues du registre fantastique. Pour l'époque, avec des effets spéciaux tout simples, le frisson est garanti (et sans cauchemar ensuite), une oeuvre infiniment moins rebutante qu'il y paraîtrait de prime abord.