C'est familier et pourtant d'un académisme qui donne froid, avec des scènes tendues, en plus que cette époque-là (1979) filmée de cette façon-là fait en 2012 très préhistorique. Ce pianiste faisant sauter les danseuses avec fracas reste seul dans l'ombre ruminer ses morceaux et on ne sait trop quoi. Occasion de voir Jacques Dutronc et Isabelle Huppert balbutiants au cinéma, fou ce que la seconde a gagné en impact physique à changer de look par la maturité, outre son élocution reconnaissable entre mille, alors que le premier s'avère juste un peu plus empesé, aussi tête à claques à vulnérabilité atroce attestée par la fragilité du regard. Il y a quelques moments incroyables malgré le piétinement bien trop long. Enfin, cela se précise, voici les complicités d'êtres habitués à se deviner, ce trio en chambre avec le mari de dos les yeux ouverts... Alors, l'apparente reddition de l'ex-épouse peut passer pour de la peur,sauf qu'on attend que cela culmine vers plus vertigineux... Sont remarquables de charme les petits tours de piste de l'enfant, trait-d'union qui craint de faire obstacle, il apporte la tendresse sans laquelle on irait faire un tour... L'histoire bien goupillée, languit en scènes superflues (Julien marchant, marchant et re-marchant). L'enquête relance l'intérêt tout en requérant encore patience (on tient grâce aux interprétations). La récompense du spectateur est foulée au pied puisque le dernier mot lui appartient, dommage !