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BRIGITTE ET BRIGITTE-1965-
Nationalité : France
Durée : 1h15
Date de sortie en France : 17/12/1966
Themes
Trains et gares
- cinéma français -
Milieu universitaire
- cinéma français -
Milieu rural
- cinéma français -
Réalisation : Luc MOULLET
Scénario, Adaptation et Dialogues : Luc MOULLET
Prise de vues : Claude CRETON
Récompenses
- Prix Spécial du Jury, Hyères 1966 .....
Visa d'exp. : 29395
Résumé
Les moult problèmes rencontrés par deux sympathiques provinciales, portant le même prénom
de Brigitte et qui débarquent dans la capitale.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"J’aurais aimée être moche car je n’ai pas l’impression que c’est moi qu’on aime"Après une telle phrase on peut être rassuré sur le contenu de cette agréable comédie, fleuron d’un cinéma vérité, où métros, bus et billets de banque usagers reprennent vie. Les monuments parisiens sont notés par deux jeunes provinciales en miroir. Les questionnaires cinématographiques s’exécutent sous l’affiche de "Zorba le Grec". Dans une Sorbonne suintante, les cours sont pratiquement inaudibles, on révise comme on peut avec des antisèches dissimulées dans des endroits insolites.La célèbre élection présidentielle de mille neuf cent soixante cinq permet de se remémorer l’identité de tous les candidats, dans un imposant brassage de bulletins s’éparpillant dans les quatre points cardinaux d’un isoloir.Le contenu s’essouffle un peu quand il prend la clé des champs, mais le message reste fort en annonçant par des dictions novatrices abondantes de futures barricades et jets de pavés d’une jeunesse encore positionnée dans la genèse du discours révolutionnaire.Le mouvement hippie s’anticipe par ses bains dans des cuvettes en pleine grange, les bienfaits d’une nourriture bio et un lait de vache coulant en abondance. Brigitte la blonde et Brigitte la brune sont le potentiel démonstratif de nos futures transformations existentielles.Luc Moulet par la fraîcheur d’âme de son travail redonne envies et volontés à des sexagénaires du troisième millénaire de redémarrer une époque d’insouciances, de jeux et de découvertes, en ville comme dans les prés, en élaborant grâce à la spontanéité des dialectiques d’un jeune âge, les procédures d’un changement de comportement.Et puis voir Claude Chabrol succulent de lubricité, ça vaut vraiment le détour.
Bibliographie
Cahiers du Cinéma 188 (mars 1967)