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LES PAS PERDUS-1964-
Nationalité : France
Durée : 1h38
Date de sortie en France : 20/05/1964
Themes
Prostitution
- cinéma français -
Trains et gares
- cinéma français -
Milieu du cinéma
- cinéma français -
Peintres, peinture et tableaux
- cinéma français -
Réalisation : Jacques ROBIN
Scénario, adaptation et dialogues : Jacques ROBIN et René FALLET
Inspiration : D'après le roman éponyme de René FALLET
Prise de vues : Claude LECOMTE
Prise de vues : Yann LE MASSON
Musique : Jacques LOUSSIER
Montage : Nadine TRINTIGNANT
Visa d'exp. : 28721
Résumé
Peintre pour Publi-Décors, une petite entreprise qui fabrique des affiches et des panneaux de réclame et de publicité exaltant les programmes et les films des salles de cinéma de la capitale, Georges Guichard, fringant jeune homme, avide d'existence et d'aventures, a jeté son dévolu sur une femme d'âge mûr, Yolande Simonnet, aperçue dans une salle, lors d'une projection d'un hilarant slapstick d'outre-Atlantique. Sans gêne ni doute quelconques, il l'accoste à la sortie de la projection, lui soutirant quelques moments devant un verre et surtout un éventuel rendez-vous, le lendemain, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, devant le monument aux morts dédié aux cheminots victimes du dernier conflit mondial. L'attente sera vaine. Pourtant, elle finira par lui faire une petite visite amicale dans sa chambre d'inconditionnel célibataire. Rapidement une liaison se met en place entre Yolande, surnommée "Paille de fer" par notre Georges subjugué (à cause de la causticité de son premier regard) mariée à un confortable notable, mère de deux enfants, vivant dans une huppée banlieue parisienne (Le Vésinet) et le jeune chien fou qui ne voit guère que sa juvénile collègue de travail, Sonia alias Mazurka, est discrètement amoureuse de lui. Alors que la liaison prend de plus en plus d'amplitude, lors d'une absence maritale, en déplacement professionnel dans la capitale belge, il faudra bientôt remettre les pieds sur terre et se ranger aux pendables nécessités quotidiennes et autres incontournables réalités économico-sociales qui attendent sournoisement.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Naissance, épanouissement et fin d'une passion, sur fond littéraire d'un René Fallet en filigrane dont la pertinence émotionnelle stimule la plupart des dialogues, empêchant le film de tomber dans un ennui et une banalité catastrophiques, plutôt gênant pour stigmatiser les errements du sentiment amoureux. On retiendra surtout l'étonnante scène de la confrontation entre Jean-Louis Trintignant en amant intimidé et Michel Vitold, l'époux sûr de ses droits et de ses vérités.
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