inconnu(e)
Le contenu est un agréable fourre-tout, bourré de clichés, montrant un continent inondant de sueur un patron véreux, des routiers avides et limités, une police corrompue, une faune locale aux ordres recadrée sans sommations à coups de pompes, un mercenaire germanique en fuite, une garce. Bref toute une machinerie totalement improbable, carbonisant troquets et sites de repos à l’aide de mandales de buffles, s’en donne à cœur joie, en surfant entre soulographie et détournement de fonds.L’intérêt de tout ce mécanisme romanesque est maintenu à flots par des anecdotes savoureuses contées sur le terrain, donnant de belles couleurs à une devise au combien importante, rien ne sert de courir dans ses immensités imprévues où la sagesse vous rattrape sans transpirer."Cent mille dollars au soleil" est un agréable Verneuil, à l’esprit de comptoir, truffé d’imageries populaires, destinées à un public privé de dunes foulées par des gros bras, maniant le manche comme des sapeurs.Un produit ficelé astucieusement à l’aide d’ingrédients couillus, montrant un contexte franchouillard à œillèresA déguster en fonction de ses besoins.