Premier long métrage du metteur en scène britannique Tony Richardson, après quelques productions de télévision, à l'orée d'un nouveau courant cinématographique réaliste et social, d'où émerge l'imposante stature d'un Richard Burton survitaminé, rappelant le jeu organique de l'Actor's Studio new-yorkais, pour une oeuvre fondamentale du free cinéma anglais. Malgré certaines préciosités stylistiques, une lourde propension à la théâtralisation et un dialogue souvent bien trop littéraire, la richesse et l'intérêt de l'ensemble se trouve aussi en marge des principaux protagonistes, auprès de l'environnement anonyme, social et quotidien du couple.