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Résumé
Homme-objet et maîtresse femme...
Début des années 1950. La belle et callipyge Miranda, qui attend désespérément le retour de son mari disparu dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale, tient vaille que vaille une petite auberge dans la campagne romaine, avec comme seul employé le fidèle et brave Carlo, follement amoureux de sa patronne. "Perturbandante" disparition qui est loin d'empêcher la débordante et pulpeuse créature d'accumuler les amants du cru ou de passage, allant du futur petit chef d'entreprise local et son attirant fessier au consul énamouré aux somptueux cadeaux. Son dernier coup de foudre, pour un jeune et séduisant Américain oeuvrant sur un chantier proche, l'inciterait bien à tout abandonner pour le bel éphèbe qui lui propose effectivement de l'emmener aux States. L'annonce officielle du décès de son époux va modifier ses plans.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
On peut voir le film comme un pseudo plaidoyer pour la libération féminine sans réel fondement, sauf celui bien sûr de la "généreuse" Serena Grandi. Même si le scénario se repose sur une confondante médiocrité, il faut reconnaître à Tinto Brass quelques rares mais excellentes incursions dans un érotisme bucolique et parfois baroque, non dénuées d'une certaine sensualité plastique. Bien sûr, l'érotomane pur et dur retrouvera à nouveau les visuelles (le reflet des miroirs) et liquides (les mictions féminines) obsessions du réalisateur qui de film en film imprime sa marque de fabrique à ses oeuvres comme un indigne et pervers pépère transalpin.