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Jean-Marie VERSELLE

Acteur-Actrice

Date de naissance : 12/01/1945
Date de décès : 31/12/1998
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Jean-Marie Verselle naît le 12 janvier 1945, à Flixecourt, petit village de la Somme, édifié sur les deux coteaux de la Nièvre. Cinquième enfant d’une fratrie qui en compte sept, Jean-Marie s’oriente très vite vers le théâtre en intégrant une troupe d’amateur composé d’élèves de l’école communale de sa ville natale, près d’Amiens. Sa première «Première» eu lieu à Amiens, en 1953. Jean-Marie avait treize ans mais, physiquement, il en paraissait déjà cinq de plus. Le hasard a voulu que trois semaines avant la date fatidique, un des acteurs se casse une jambe. Le rôle très secondaire de Jean-Marie s’est du coup transformé en principal. L’enfant de Picardie n’a pas laissé passer sa chance. Un instructeur régional d’Art Dramatique le repère et l’envoi au Centre Dramatique de Lyon. A huit cents kilomètres de chez lui. Amateur, le voilà semi-pro puis, pro tout court, travaillant deux ans avec Marcel Maréchal. En 1966, Jean-Marie Verselle débarque à Paris et collabore avec le Théâtre du Soleil de Ariane Mnouchkine. En vrac, c’est le temps de «La cuisine», du «Songe d’une nuit d’été», des «Clowns» de Mai soixante-huit, des spectacles dans les usines occupées ou encore de 1789. Arrive une proposition de Jean-Paul Rappeneau pour Verselle et une autre de Claude Sautet pour son ami Philippe Léotard. Ils sont susceptibles de tourner dans leurs prochains films. Un mois de tournage pendant les vacances du théâtre. Ariane Mnouchkine n’est pas favorable à cette incursion dans le monde du cinéma. Tant pis, ils y vont. Pour Jean-Marie c’est «Les mariés de l’an II» (1970) avec Jean-Paul Belmondo et Marlène Jobert ; et pour Léotard «Max et les ferrailleurs» (1970) avec Romy Schneider et Michel Piccoli. À leur retour, elle se fâche «Vous êtes content? Vous avez fait votre film? Alors, la porte est là …». Exit le Théâtre du Soleil et son ombrageuse directrice. Mais la vie d’artiste est faite de croisement. Jean-Marie Verselle participe à la création d’une «Histoire de soldat»! montée par Pierre-Jean Valentin. La pièce sera donnée au balbutiant Festival de la Cité Lausannois. l’acteur ne quittera plus la ville à la fin des représentations. Il collabore avec le Théâtre de Vidy sous la direction de Charles Apothéloz et créent ensemble «Sur l’Alpe». Côté cinéma, l’acteur fait parti de la distribution de «Rak» (1971) de Charles Belmont et de «Les petites fugues» (1978) de Yves Yersin. Pour la télévision, il apparaît dans les productions «Le docteur Erika Werner» (1978) avec Leslie Caron; «Les dames de cœur» (1979) avec Madeleine Robinson, Odette Laure, Daniel Gélin; «Les blancs pâturages» (1980) avec Claude Titre; «La grotte aux loups» (1980) avec Claude Jade et «Docteur Sylvestre» (1995) avec Jérôme Anger & Maria Pacôme. Au fil des ans, Jean-Marie Verselle multiplie ses activités. On le retrouve Chez Barnabé à Sévion le temps de deux revues, ou il rencontre le pianiste Albert Urfer, il enregistre des feuilletons pour la Radio Suisse Romande, Jean-Marie y officie tout les dimanche matin dans une émission intitulée «La gamberge» avec Michel Bory et Richard-Edouard Bernard, dit «Reb». L’argot y est roi et le lien est tout trouvé pour évoquer une autre passion pour ce Vaudois d’adoption: le cabaret. Il va monter des spectacles de Genève au Havre en passant par Copenhague. Dix ans ou presque de voyage avant le retour en Terre Vaudoise en 1989 ou le comédien investira les planches et les plateaux de tournage romands. Jean-Marie Verselle meurt le 31 décembre 1998 à Lausanne.
© Christophe LAWNICZAK

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Filmographie : 4 films
=> Poste Principal : Acteur-Actrice